Témoignage
Parlez-nous de la création d’I-care ?
En 2000, j'ai réalisé ma thèse d'ingénieur sur l'intelligence artificielle appliquée à la maintenance prédictive. J'ai ensuite travaillé pendant 4 ans pour une société américaine dans ce domaine en particulier. En parallèle, j'ai suivi un Master en Management de l'Innovation. Cela m'a donné des idées de développement que j'ai proposé à mon employeur qui a refusé. J'ai donc décidé, avec l'aide d'un ami d'enfance, Arnaud Stievenart, de voler de mes propres ailes en créant I-care. C’était il y a bientôt 15 ans, en septembre 2004.
Le rêve américain, une réalité pour vous ?
Fin 2016, nous avons lancé notre filiale US, basée à Houston. Après 2 années de prospection commerciale nous avons signé, en janvier 2019, le plus gros contrat de l'histoire de I-care, aux USA, pour la maintenance prédictive de toutes les centrales électriques du Texas, de la Louisiane, du Mississippi et de l'Alabama.
Donc oui, effectivement on peut parler de rêve américain devenu réalité pour I-care.
Est-ce difficile d’être une scale up en Wallonie
Oui et non.
Oui parce que nous avons trouvé, avec l’intervention d’IMBC et de la SRIW, des partenaires financiers intéressés par notre plan à long terme.
Non parce que les mentalités wallonnes sont trop souvent orientées vers la revente d'une startup à court terme.
Nous sortons donc du moule
Qu’est-ce qui vous différencie de la concurrence ?
Nous prédisons des évènements qui n'arriveront jamais !
La plupart de nos concurrents prédisent des évènements et augmentent la performance de leur modèle en corrélant les paramètres mesures avec la survenance de l'évènement
C'est impossible pour nous, nous devons être très précis dans nos prédictions en amont car il est totalement impensable, d'un point de vue financier, sécurité et environnemental, inconcevable qu'un équipement industriel casse.
Comment voyez-vous la participation de la SRIW ?
Nous voyons la SRIW comme un partenaire long terme, stable, présent pour nous conseiller quand tout va bien et nous aider si des moments plus difficiles devaient survenir.